Quelques jours seulement avant le début de la nouvelle campagne betteravière en Seine-Maritime, qui a commencé le 14 septembre, les jeunes agriculteurs avaient choisi la betterave sucrière comme thème principal de leur grande manifestation de rentrée.

Cette année, le festival de la terre qui a réuni sur 2 jours quelque 7 000 visiteurs se déroulait non loin de la sucrerie de Fontaine-le-Dun. Une bonne raison pour les JA 76 de mettre l’accent sur cette culture phare dans la région normande avec plus de 1 300 planteurs sur une superficie de près de 15 000 hectares.

Pour Thibaut Georges, jeune président du cercle des JA de Saint-Laurent-en-Caux près de Doudeville et à l’initiative de cette manifestation, avec Guillaume Cabot président des JA 76, « il est important de faire découvrir la production de betteraves sucrières au grand public et de sensibiliser les jeunes agriculteurs du département à cette culture. Elle offre en plus de la production de sucre, d’alcool et de biocarburants, de nombreux coproduits pour l’élevage avec la pulpe de betteraves, les collets et la mélasse ».

Un pôle tout spécialement dédié à la betterave était présenté avec le concours du syndicat betteravier de Normandie, de l’institut technique betteravier (ITB) et de la coopérative Cristal Union dont fait partie la sucrerie de Fontaine-le-Dun.

« La filière betteravière joue un rôle économique important dans la région », a rappelé le président des JA 76, lui-même planteur de betteraves à Bretteville-Saint-Laurent.

« C’est la première fois que la coopérative sucrière Cristal Union est associée à ce type de manifestation des jeunes en Normandie. C’est une belle occasion pour nous et tous les partenaires de la filière sucre de montrer les intérêts et les perspectives de développement de la betterave à sucre dans cette région en répondant également aux interrogations sur le devenir de la filière », a déclaré le nouveau directeur de la sucrerie, Patrice Petit, qui prévoit une campagne 2018-2019 de 130 à 135 jours avec des rendements moyens de 15,5 tonnes de sucre/hectare.

Patrice Lefebvre