La société Engie Green, suite aux résultats des études écologiques effectuées en amont de ses projets, compense l’empreinte environnementale de ses éoliennes en finançant des actions favorables à la biodiversité. Par exemple, avec l’appui de la Fédération des Chasseurs de la Marne, Engie Green s’est tournée vers Stéphane Brodeur, agriculteur bio à Houdilcourt dans les Ardennes, qui voulait développer l’agroforesterie. Au total, ce sont 4 668 mètres linéaires d’arbres (bois d’œuvre et fruitiers) qui ont été plantés et 792 mètres linéaires de bandes enherbées qui ont été installées. Engie Green a financé entièrement la plantation et verse à Stéphane Brodeur 2 900 euros par an pour le maintien et l’entretien des éléments mis en place. Ailleurs, elle finance aussi l’installation de haies et de bandes bouchons. Au total, dans la région Grand Est, ce sont 33 agriculteurs qui ont été financés et accompagnés pour mener des actions favorables à la biodiversité. Sur ces parcelles d’agroforesterie, une infiltration de l’eau 11 fois supérieure et un nombre d’insectes 4 fois supérieur à la normale auraient été mesurés. Stéphane Brodeur affirme constater un micro-climat favorable aux cultures dans les parcelles abritées du vent par des arbres (bordures de bois par exemple) ; il devrait en être autant au milieu de ces nouvelles bandes cultivées dans quelques années. Selon l’Inrae, une augmentation des rendements est attendue à cet endroit mais une baisse de la production est aussi prévue le long des arbres, à partir de 20 ans. À noter que les surfaces plantées et les bandes enherbées demandent un travail de taille et d’entretien non négligeable.

Le responsable du pôle biodiversité d’Engie Green, Cédric Barbary, cherche de nouveaux agriculteurs dans toute la France voulant se lancer dans la même démarche. Vous pouvez le contacter au 06 07 65 10 75 / cedric.barbary@​engie.com. Seule contrainte : la parcelle concernée doit se trouver à une distance maximale de 20 km du futur parc éolien dont elle compense l’empreinte écologique.