Derrière les éclairs impressionnants partagés sur les réseaux, c’est un tout autre spectacle qui se joue dans les campagnes : celui de cultures ravagées.

Des dégâts sont considérables en plaine

Une fois passé l’effet impressionnant, le réveil a été brutal pour certains agriculteurs. Dans plusieurs régions, les cultures ont été frappées de plein fouet.

Le héron cendré, sentinelle immobile
<p></p> ©Mordrin61
Le héron cendré, sentinelle immobile
<p></p> ©Julien Dumesnil

« Bon bah voilà, maïs mort, betterave morte, et céréales grandement abîmées.», déclare un agriculteur normand sur X. Le constat est sans appel dans les zones les plus touchées, notamment dans le Nord, le Centre, l’Est et certaines plaines de l’Ouest. Le vent et parfois la grêle ont fait des dégâts, dans certains cas irréversibles, notamment sur la betterave, la pomme de terre et le lin. « Après les violents orages, il ne reste plus grand-chose », se désole Julien Dumesnil, un cultivateur de lin dans le Calvados.

Le héron cendré, sentinelle immobile
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Alors que la récolte approche à grands pas, le lin est particulièrement sensible à ce genre d’épisode climatique.

L’UNPT relève également des conséquences sur les parcelles de pommes de terre touchés, particulièrement importante quand on connaît le coût d’implantation de cette culture.

Le héron cendré, sentinelle immobile
<p></p> ©Luc Smessaert