En proposant de réduire la durée d’engagement, Tereos souhaite répondre aux attentes des 10 300 coopérateurs d’adapter les contrats aux nouvelles réalités agricoles et économiques. « Ce changement traduit notre capacité à faire évoluer notre fonctionnement avec notre temps, sans jamais rompre le lien qui nous unit à nos coopérateurs », déclare Gérard Clay, président du conseil d’administration de Tereos. Le nouvel engagement, d’une durée de 3 ans, « s’adapte mieux aux réalités agronomiques ».
À chaque renouvellement, à compter du 1er avril 2026, les coopérateurs pourront ajuster leur volume en fonction des réalités. Tereos prend ainsi en compte les changements opérés depuis l’abolition des quotas sucriers en 2017. « Cette mutation s’est accélérée depuis 2022-2023, avec notamment une forte volatilité des rendements agricoles liée aux contraintes réglementaires et aux conditions climatiques aléatoires. Un changement générationnel des agriculteurs s’est également opéré avec une volonté d’être plus agiles et réactifs face aux marchés. »
Cette évolution qualifiée de « changement majeur pour Tereos » a été rendue possible « grâce à la solidité retrouvée de Tereos, fruit des efforts de transformation et de modernisation engagés depuis 2021 », explique le communiqué de presse. Et le directeur général, Olivier Leducq, de préciser : « Tereos est une coopérative agricole en mouvement. Notre performance agricole, industrielle et commerciale nous permet d’agir, désormais, de manière plus flexible. Nous faisons des choix et nous avançons en cohérence avec la réalité agricole et économique. »
Satisfaction de la CGB
La CGB, par la voix de son vice-président, Guillaume Gandon, a exprimé sa satisfaction : « la modernisation des contrats est un serpent de mer que j’ai évoqué à plusieurs reprises, lors des assemblées générales de la CGB Aisne. Aujourd’hui, je ne peux donc que me féliciter que Tereos ait décidé de réduire la durée d’engagement de ses coopérateurs, compte tenu de leur manque de visibilité. La CGB milite depuis des années pour davantage de flexibilité des contrats, qu’il s’agisse de la durée ou des volumes. Ces évolutions vont favoriser la culture de la betterave sur les exploitations, elles permettront notamment aux jeunes de décider plus sereinement de cultiver de la betterave ».