La presque totalité des 450 000 ha de betteraves ont été semées en deux semaines ! C’est une belle performance, qui a été possible grâce à une fenêtre météo idéale.

Le beau temps durant la deuxième quinzaine de février avait permis de lancer les tout premiers semis sur plus de 1 500 ha dans plusieurs régions, dont environ 500 ha dans le Centre- Val de Loire. Ils avaient ensuite très peu évolué et environ 5 800 ha avaient été semés le 20 mars, soit 1,3 % des surfaces prévues en France.

Avec l’arrivée du printemps, les conditions météo sont redevenues favorables le 21 mars et les semis ont réellement bien démarré à partir de cette date dans toutes les régions.

Ce fut le cas dans les Hauts-de-France, où les semis ont repris dans les zones de terres légères de l’Oise et de l’Aisne.

Dans la Somme, les semis ont démarré le 20 mars sur les sols légers. « Sur les limons, le démarrage a été timide à partir du 25 mars. Les sols étaient encore humides, mais les conditions sont devenues idéales dés 27 mars », explique Thierry Leclère de l’ITB Somme.

Dans le Nord-Pas-de-Calais, « après le vent de folie du mois de février ou pas moins de 500 ha ont été emblavés », selon la note de l’ITB, les conditions climatiques sont redevenues favorables vers le 23 mars. Dans l’Oise, la terre restait humide en profondeur et il fallait « éviter le travail trop profond et de l’ouvrir trop à l’avance », selon le délégué ITB Philippe Delefosse.

Dans la région Centre, les semis ont été très groupés autour du 28 mars. Les conditions de préparation de sol étaient très bonnes, mais les sols se sont desséchés très vite à partir du 26 mars. « Pour tous les semis à partir de cette date, la pluie est indispensable pour assurer une bonne levée. Comme souvent, ce sont les sols argileux qui vont poser le plus de difficultés », note Pierre Houdmont, le délégué régional de l’ITB.
Dans l’est de la zone betteravière, les semis ont débuté timidement dans l’Aube et l’Yonne le 21 mars, puis se sont généralisés à partir du 23 mars dans la Marne et les Ardennes. « Les travaux se sont intensifiés à partir du 25 mars sur toute la Champagne », constate le délégué ITB Pascal Amette. Les semis en Champagne auront un très léger retard de 5 à 6 jours par rapport à la moyenne de ces dernières années.

La pluie arrive maintenant à point nommé pour assurer de belles levées !

F.-X. D.