Mis à part la betterave, qui voit ces surfaces reculer de 5,2 % sur un an à 423 000 ha, selon le service statistique du ministère de l’Agriculture (Agreste), les autres cultures de printemps ont le vent en poupe.

Ainsi, la sole de protéagineux augmenterait de 12,5 % sur un an à 272 000 hectares. Les surfaces de féveroles progresseraient de 11,8 % et celles de pois protéagineux de 10,5 %.

Les surfaces d’orges seraient en hausse de 2,8 %, grâce à une nouvelle progression de l’orge de printemps (+ 8,9 % sur un an et + 38,9 % par rapport à la moyenne 2015-2019).

Les surfaces de pommes de terre de conservation et demi-saison augmenteraient de 3,8 % sur un an et de 15,2 % par rapport à la moyenne 2015-2019. Elles atteindraient 159 000 hectares, ce qui constituerait un record. Cependant, les surfaces ne sont pas encore toutes plantées et la profession appelle à la prudence. L’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) considère que les surfaces doivent être maîtrisées, car une projection 2020, basée sur les surfaces 2019 et un rendement moyen, déboucherait sur une surproduction. Les surfaces de pommes de terre de fécule augmenteraient de 1,8 % à 23 000 ha.

Baisse des cultures d’hiver

Ce tableau contraste avec la baisse globale des surfaces des cultures d’hiver : La sole de blé tendre serait en recul de 7,5 %, à 4,6 millions d’hectares notamment du fait des intempéries de l’automne 2019. La surface de blé est la plus faible depuis 2003.

Le colza accuse une nouvelle baisse de 2,8 % sur un an et de 25,1 % par rapport à la moyenne 2015-2019. La surface de colza atteindrait 1,075 million d’hectares, soit le niveau le plus bas depuis 2002.

F.-X. D.