Horsch poursuit le développement de ses outils destinés à l’agriculture hybride (herse et bineuse), mélange de techniques relevant des agricultures conventionnelle et biologique. Il propose deux nouveaux modèles de 15,20 m et 13,70 m de sa herse étrille Cura ST qui viennent s’ajouter à l’outil de 12 m présenté à l’origine. Le constructeur bavarois précise que, dans ce qui constitue maintenant la gamme des Cura ST, la seule nouveauté porte sur la largeur de travail de la herse. Dans le détail, la machine demeure repliable en cinq sections (3 m au transport). Le châssis est construit selon un cadre autonome avec des tubes carrés soudés, apportant de la stabilité. Le constructeur souligne que le cadre peut ainsi suivre sans difficultés le relief du sol en position flottante, du fait de la conception des segments. En bout de champ, les extrémités de la herse se lèvent, les demi-tours sont plus aisés et les cultures se trouvent protégées. Réglée hydrauliquement, chaque dent fixée individuellement exerce une pression de 500 à 5 000 g, maintenue sur toute la course du ressort. Selon Horsch, cette architecture met à l’abri d’un déplacement latéral et garantit la précision du travail.

Croûte de battance

« Au cours de plusieurs essais de mise en route de la machine, la précision des dents dans des cultures fragiles, comme les flageolets, a été démontrée », rapporte le constructeur, évitant des pertes de rendement. Horsch indique que des désherbages effectués sur des buttes de culture de pommes de terre ont mis en évidence l’avantage procuré par des dents indépendantes couplées à une gestion de la pression à double ressort. L’an passé, après un hiver pluvieux et un mois de mars plutôt sec, la Cura ST a été testée sur des sols présentant une croûte superficielle. Ces conditions ont mis en lumière l’intérêt, selon le constructeur, du large spectre de charge appliquée sur les dents pour passer d’un travail léger à un autre plus agressif, en fonction de l’objectif recherché. De fait, en début de printemps, au moment de la prélevée ou au stade deux-trois feuilles, il peut s’avérer opportun de briser la croûte de battance pour favoriser la capillarité et réchauffer le sol, cela en exerçant une pression de moyenne à élevée sur les dents de la herse.