Le syndicalisme betteravier vient de se réorganiser dans une des plus grandes zones betteravières, fédérant ainsi près d’un quart des planteurs et de la production nationale de betterave. « La délégation syndicale CGB Champagne Bourgogne, issue de la fusion du syndicat betteravier du Nord Est, du syndicat betteravier de l’Aube et de celui de l’Yonne est désormais en ordre de marche avec une nouvelle équipe d’élus », explique le nouveau président de la CGB Champagne Bourgogne. Elu le 9 juin dernier, Cyril Cogniard, 38 ans, est agriculteur à Pauvres dans les Ardennes et livre ses betteraves à Bazancourt (groupe Cristal Union). Il est membre du bureau de la CGB et préside de la commission économique de ce syndicat.

La CGB Champagne Bourgogne regroupe donc les trois anciens syndicats, mais elle s’est structurée en quatre délégations départementales pour être pour être au plus près du terrain et des adhérents.

Quatre délégations départementales

La délégation Marne, Haute Marne et Meuse est présidée par Vincent Gobillard, 44 ans, agriculteur à Courtisols (Marne) et planteur Tereos Connantre. (Vice-présidents : Eloi Barré et Régis Huet). Didier Renoux, reste président de la délégation Yonne (Vice-président : Sébastien Roger). Le président de la délégation Aube, sera élu prochainement (les vice-présidents étant Eric Brueder et Jean-Baptiste Andry). Et les Ardennes sont représentées par Cyril Cogniard. (Vice-président : Joachim Gaillot).

La coordination du nouveau syndicat sera réalisée par une secrétaire générale : Anne Goujard, 49 ans, agricultrice à Juvigny (Marne).

« Notre mission essentielle est de défendre le revenu betteravier et de représenter les intérêts des planteurs de betteraves auprès des organismes agricoles et des pouvoirs publics, déclare Cyril Cogniard. Au moment où les marchés redeviennent rémunérateurs, il nous faut sécuriser nos moyens de production, nos outils industriels et nos revenus. Grâce à notre maillage d’élus et de collaborateurs dans les départements, nous saurons être à l’écoute des préoccupations des planteurs et porterons leur voix. Nous serons les acteurs d’un dialogue constructif au sein de la filière pour la rendre plus forte et plus résiliente. »