Alors que le début de la campagne d’arrachage est en vue, les entrepreneurs qui assurent la récolte des betteraves dans les zones touchées par les destructions de betteraves sont très inquiets. Leur fédération, la FNEDT, a déjà recensé près de 30 entreprises de travaux agricoles (ETA) situées dans trois départements (Marne, Ardennes et Aisne) qui déplorent une perte sèche de chiffre d’affaires de 700 000 euros. 70 % de la récolte de betteraves est en effet déléguée aux ETA dans ces départements.

« Or les planteurs vont être indemnisés, les sucriers également et pas les ETA qui ont en plus investi dans du matériel d’arrachage très couteux ? », s’interroge la FNEDT dans un communiqué daté du 26 août. Et Gérard Napias, président de la FNEDT de déclarer : « il est indispensable de parvenir à une réparation financière spécifique et directe des ETA. »

Un courrier a été adressé à Adama et aux différentes parties prenantes, pour demander à la socité phytopharmaceutique de différencier la valeur spécifique de la récolte dans le montant de la réparation aux planteurs.