Plus connectée, dotée de nouvelles aides à la conduite et d’un moteur plus puissant, la Panther 2S suit les traces de son aînée Tiger 6S apparue en novembre 2019. Un nouveau design de la machine mis à part – choix d’un logo très tendance appelé « low poly » et présence de lignes bleues –, la Panther profite d’évolutions techniques significatives. Ropa a repensé son circuit électronique en y limitant le nombre d’éléments et de faisceaux, gage de plus de fluidité et de sécurité dans le transfert des données. Deux nouveaux terminaux de 12 pouces, en mesure d’afficher les images de quatre caméras digitales, font leur apparition dans la cabine. Le système de télémétrie R-Connect et la plateforme d’échange d’informations My Ropa sont installés, de série, sur l’arracheuse. R-Connect ouvre la voie, du fait d’un accès à distance au terminal de la machine, à l’analyse prédictive, au diagnostic de pannes et au conseil d’un technicien.

Une puissance plus élevée

Côté moteur, le six cylindres Volvo Penta développe maintenant 796 ch (puissance maximale) – au lieu de 770 ch –, avec un couple porté à 3 650 Nm (newton mètre) à 1 000 tours par minute (3 260 Nm auparavant). Une suralimentation avec deux turbocompresseurs explique ce niveau de performance. Le moteur est également à la norme antipollution Stage V grâce à un catalyseur SCR (réduction catalytique sélective). La Panther 2S reprend les automatismes d’aide à la conduite présents sur la Tiger 6S, R-Trim qui règle la hauteur d’effeuillage, et R-Contour la profondeur d’arrachage du bâti rang par rang. Ces systèmes, qui réduisent la casse des racines et la tare-terre, suivent les variations de la position des betteraves dans le sol grâce à un ensemble de capteurs, dont ceux placés sur les scalpeurs. Pour le reste, le dispositif de nettoyage de la machine reste inchangé, laquelle profite toujours d’un châssis avec une correction de dévers. L’arracheuse peut ainsi opérer dans des pentes jusqu’à 7 %. Le constructeur bavarois souligne que, grâce à ce système, la répartition des charges entre les roues d’un même essieu préserve le sol d’éventuels pics de charge.