À la demande de la Commission européenne, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) s’était penchée sur 17 autorisations d’urgence pour des produits phytopharmaceutiques contenant de la clothianidine, de l’imidaclopride, du thiaméthoxame et du thiaclopride, accordées notamment par l’Allemagne et la France. Selon un avis rendu le 18 novembre, l’Efsa, soit les États membres ne disposaient d’aucune méthode ou produit alternatif, soit « il existait un risque que l’organisme nuisible développe une résistance aux produits alternatifs disponibles ». La décision de 11 pays de l’Union européenne, dont la France, d’autoriser la réintroduction temporaire en 2020 et 2021 de néonicotinoïdes en enrobage de semences de betteraves était « justifiée », faute d’alternative, a donc estimé l’Efsa.