Durant la conférence CGB qui s’est déroulée le 1er décembre, le président Franck Sander s’est montré confiant : « la tendance du prix de la betterave est à la hausse, à 29 € la tonne chez certains (NDLR : chez Cristal Union) » et la filière a pu récolter 403 000 ha de betteraves cette année, malgré les aléas rencontrés, a-t-il expliqué. Les chiffres en nette amélioration n’atteignent cependant pas les records de production obtenus en 2017.

Une année difficile

Le président de la CGB a rappelé que l’année avait été particulièrement marquée par ces incidents. Le gel a provoqué une chute de 14 % de la surface betteravière, obligeant à de nombreux resemis. Bien que beaucoup plus faible que l’an passé, la jaunisse, qui avait causé une perte de 280 millions d’euros en 2020, a été à nouveau observée au sud du bassin parisien principalement.

De l’espoir pour 2022

Malgré ces épisodes, le directeur général de la CGB, Pierre Rayé, s’est voulu rassurant. L’augmentation du rendement, attendu à 87 t/ha, contre 65 t/ha à 16°S est un premier espoir. Une dérogation concernant les néonicotinoïdes a été demandée par la CGB pour 2022. Cette action, rassurante pour les planteurs permettrait de conforter les intentions de semis. Une amélioration de la contractualisation du secteur sucre grâce à la loi Egalim 2, est également espérée pour 2022.

Des fragilités

Quelques incertitudes subsistent encore quant à l’avenir de la betterave. Les aléas climatiques affaiblissent les cultures et le développement de la présence des charançons, ne doivent pas être pris à la légère. La CGB demande à ce que soit mis en place un plan de recherche et d’innovation sur le charançon à l’image du PNRI sur la jaunisse.