Cinq jours avant de verser le premier acompte de 13 €/t à 16°S au 30 novembre, Cristal Union a donc voulu frapper fort en annonçant un prix de 29 €/t pour les betteraves 2021.

Le sucrier explique dans une lettre destinée à ses adhérents qu’il bénéficie depuis quelques mois d’une remontée significative des cours, tant pour le sucre que pour l’alcool et l’éthanol et que les perspectives pour 2022 sont également bonnes. « Ces éléments de contexte positifs, tout en tenant compte de la hausse des coûts de l’énergie, se traduiront par des résultats de bon niveau pour l’exercice 2021-2022 qui sera clos au 31 janvier 2022. Cette conjoncture devrait se maintenir sur 2022 », explique le courrier.

Dans ce cadre favorable, le conseil d’administration a décidé dès à présent une amélioration de la rémunération des betteraves 2021 et est en mesure de fixer les orientations pour la récolte 2022.

Pour le prix final des betteraves 2021 contractées (BCR et BCC), le groupe coopératif prévoit à ce jour une rémunération globale moyenne, proche de 29 €/t à 16°S, ce prix intégrant la prime de maintien de surface, le montant moyen de la prime de compétitivité et la moyenne des diverses primes et indemnités de campagne. « Ce prix moyen s’inscrit en hausse de 2 €/t par rapport au prix indicatif fixé en début d’exercice », poursuit le courrier.

Pour les betteraves 2022, le conseil d’administration a décidé de fixer dès à présent le prix indicatif des betteraves contractées BCR à 28 €/t à 16°S, pulpes et prime de maintien de surface incluses. Ce prix indicatif s’inscrit en hausse de 2 €/t par rapport à celui fixé en janvier dernier pour la récolte 2021. Cristal Union espère donc atteindre son objectif, annoncé en assemblée générale au printemps dernier, de rémunérer globalement la betterave BCR à 30 €/t à 16°S et au-delà, en intégrant l’ensemble des primes et paiement liés à la campagne.