Des pluies régulières, même en faible quantité, ont ralenti le début des semis. Seulement 3,2 %, soit entre 14 000 et 15 000 ha ont été semés au 22 mars, contrairement à l’année précédente, où 50 % avaient été semés à la même date. « Nous nous attendons à une situation similaire à celle de 2018, où 50 % des surfaces ont été semées au 12 avril seulement », indique Jean-Jacques Fatous, directeur adjoint de la CGB Somme. Dans la Somme, l’Oise et l’Aisne, les semis ont démarré doucement, avec 2 % de surface semés depuis début mars, à cause de la météo. « Il n’y a pas beaucoup d’eau, mais suffisamment pour empêcher de semer », déclare Yohan Debeauvais, responsable régional de l’ITB.

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En Centre-Val de Loire, 20 % des surfaces ont été emblavées, avec environ 6 000 ha de semés. Le Pas-de-Calais rencontre le même retard, avec 500 à 600 ha semés (0,5 %), entre le 2 et le 3 mars. L’Ile-de-France se retrouve également pénalisée par la pluie, avec environ 1 200 ha semés (8 %), malgré une bonne structure des sols.

« Le peu de gel sur les labours a fait du bon travail », observe Hugues Bergamini, responsable régional de l’ITB. 2 % de surface ont été semés en Normandie, avec des sols qui se préparent bien, grâce au gel. Du côté de l’Alsace, 4 % des surfaces ont été semées. « Il ne faut pas s’attendre à des semis importants dans les huit jours », précise Jean-Jacques Fatous, en espérant que la météo soit plus favorable début avril.