Le syndicat professionnel agricole dénonce une baisse des prix dans la grande distribution, qui se répercutent sur les coûts de l’agriculteur. Justifiée par l’inflation, cette hausse vient s’ajouter à celle des coûts de production. « Les principes de la construction du prix en marche avant posés par les lois EGAlim doivent continuer à être une priorité politique si l’on veut éviter la disparition pure et simple de certaines filières, la décapitalisation du cheptel bovin en est un signal alarmant », a alerté la FNSEA dans un communiqué de presse datée du 12 mai. Le syndicat craint une répercussion à long terme sur les consommateurs, qui ne pourront trouver les aliments souhaités, à cause des baisses de capacités de production. « La FNSEA exige de la puissance publique qu’elle fasse respecter les lois EGAlim qui permettent aux agriculteurs d’être rémunérés au niveau de leurs coûts de production », a-t-elle déclaré.

Les propos de Michel Édouard Leclerc, lors de son interview pour BFMTV le 10 mai, où le dirigeant de grande distribution a déclaré vouloir « s’approvisionner à l’étranger pour acheter moins cher » ont provoqué de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.