Malgré l’arrivée précoce des pucerons, entre le 25 avril et le 15 mai selon les régions, l’apparition de la jaunisse reste moindre que les années précédentes, au 12 juillet. Le sud de Paris est le secteur où elle est le plus présente, « mais cela se limite à 1 % des parcelles dans le sud de Paris », déclare Ghislain Malatesta, directeur du département expérimentation et expertise régionale de l’Institut technique de la betterave (ITB). Un diagnostic ainsi que le recensement des parcelles touchées est en cours. Les tests de détection de virus (Elisa) réalisés au centre de recherche de l’ITB (griffon, Aisne) de ces premières parcelles indiquent la présence du virus de la jaunisse grave, BYV, et ponctuellement de la mosaïque. Les phases d’humidité due aux orages alternés avec les températures élevées favorisent le développement de la cercosporiose, notamment dans le sud de Paris et dans l’Aube. Depuis le début du mois de juin, des piqûres de charançon sont visibles sur les pétioles en Île-de-France avec quelquefois la présence de larves dans les galeries. On les retrouve aussi dans l’Aube et dans le Gâtinais. Les adultes sont difficilement observables cette année. Les fortes chaleurs de début juin ont enclenché le processus de dévernalisation : le risque de montée à graines des betteraves est donc faible.