Naïo Technologies : l’Orio avec une bineuse Kult (stand C 92)

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Naïo Technologies, qui affirme avoir un peu plus de trois cents machines en service dans de nombreux pays, sera présent avec son porte-outil Orio et une bineuse Kult. Lancé à l’été 2022 par l’ambitieuse start-up toulousaine – détentrice maintenant d’une filiale en Californie –, l’Orio se déplace avec quatre moteurs électriques de 3 kW, un sur chaque roue motrice et directrice. Il embarque, au choix, une batterie lithium fer phosphate standard de 21 kW ou, en option, un paquet « heavy duty » plus puissant (32 kW). Naïo Technologies annonce une autonomie de six à huit heures et une vitesse maximale de 5,5 km/h pour sa machine pourvue d’amortisseurs à coussins. Le géo-positionnement de l’Orio et son guidage bénéficient de la précision RTK. Un système de télédétection par laser (Lidar) repère la moindre perturbation frontale ou latérale – présence d’une personne, d’un objet – et entraîne l’arrêt immédiat du robot. Derrière son attelage trois-points de catégorie 2, l’Orio attèle tout outil de moins de 750 kilos. Certes une bineuse comme la Kult, que l’on verra évoluer les 25 et 26 octobre prochain, mais aussi une herse étrille, un rouleau et un semoir de quatre rangs – tel qu’un Stanhay – réglé sur un inter-rang de 50 cm pour la betterave.

Lemken : le binage intelligent (stand C 74-76)

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Le constructeur allemand prévoit de mettre en démonstration ses deux bineuses IC-Weeder IA et EC-Weeder. Cette dernière est équipée d’un guidage par caméra, qui analyse entre un et cinq rangs dans les teintes de vert et dans le spectre de couleurs RVB (rouge-vert-bleu). Les informations recueillies par la caméra sont transformées en un guidage dans la culture, scrupuleusement respecté par la bineuse grâce à son cadre coulissant. Le désherbage s’effectue jusqu’à 2 cm de la plante, à une vitesse qui peut atteindre 15 km/h. Pour sa part, l’IC-Weeder IA se tourne vers l’intelligence artificielle pour biner entre les rangs et dans l’intra-rang. Elle utilise un algorithme qui, dans les betteraves, identifie leur stade de croissance par reconnaissance de la couleur, de la texture, de la forme, de la taille et de la position des feuilles. La bineuse peut donc travailler dans des conditions défavorables, l’adventice étant toujours distingué de la culture. En outre, les caméras qui transmettent trente images par seconde au logiciel de la machine, sont protégées par un capot et sans influence de la lumière ambiante. L’IC-Weeder IA bine sur une largeur de 6 mètres, dans un inter-rang d’au moins 25 cm et, sur le rang, dans un espace de 20 cm minimum entre les plantes.

Ecorobotix : L’Ara avec un AgXeed (stand C 78)

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Ecorobotix et le groupe David, représentant du constructeur suisse dans l’Aisne, présenteront leur pulvérisateur Ara, dont une douzaine d’exemplaires font leurs preuves depuis deux ans dans les cultures d’endives, d’oignons, de carottes mais aussi de betteraves. Clin d’œil aux évolutions les plus avancées dans la machine agricole, l’Ara sera attelé à un tracteur autonome AgXeed équipé de deux cuves frontales de 500 litres d’eau claire et de 300 litres de bouillie. L’Ara, à l’allure étrange avec sa rampe et ses 154 buses de pulvérisation protégées par des caissons, épand sur une largeur de 6 mètres, en ultra-localisé entre et sur le rang, un herbicide, un insecticide ou un fongicide. Sa précision au travail, de manière à ne toucher que la plante-cible, a la forme d’un carré de 6 cm de côté. Ecorobotix annonce un débit de chantier de 4 hectares traités en une heure, et jusqu’à 96 hectares en 24 heures à une vitesse maximale de 7 km/h. L’Ara, contrôlé via une tablette, intervient dans de nombreuses cultures – légumes de plein champ, grandes cultures, herbages. La dernière version de son logiciel IA Plant-by-Plant distingue les mauvaises herbes monocotylédones et dicotylédones. Une distinction qui ouvre sur des traitements avec des herbicides sélectifs, exclusivement sur les monocotylédones.