Les produits alimentaires issus de végétaux dont les semences ont été obtenues grâce aux technologies NGT devront-ils être étiquetés de la sorte ? Si la proposition de la Commission européenne ne le proposait pas, le texte voté le 7 février dernier par le Parlement européen semble aller dans le sens d’un étiquetage.

En effet, deux amendements ont été rajoutés dans ce sens. Tout d’abord, l’amendement 265 prévoit une traçabilité pour les produits qui « consistent en des végétaux et des produits NTG ou en contiennent », et cela « à chaque étape de leur mise sur le marché ». Ensuite, l’amendement 243 enfonce le clou en prévoyant un étiquetage semblable aux produits obtenus avec des végétaux dits OGM.

Ce parallèle entre les OGM et les NGT ne va pourtant pas dans le sens du texte de la Commission européenne, pour qui les NGT 1 étaient des plantes qui pourraient également apparaître naturellement ou être produites par sélection conventionnelle.

Le texte n’est cependant pas encore adopté puisque le Conseil n’a pas encore rendu sa position. Cette instance se réunit le 26 février prochain, mais le sujet n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour. Alors qu’aucune majorité qualifiée ne semble se dégager, est-ce que les ministres se positionneront avant le renouvellement du Parlement en juin prochain ? Affaire à suivre !