Bayer, la société qui fabrique le nouveau fongicide Propulse (vendu aussi sous le nom de Yearling), a publié le résultat de ses essais sur la lutte contre la cercosporiose en T1 et T2. La société compare plusieurs modalités où ces deux traitements sont réalisés avec du Propulse, du Spyrale (appelé référence du marché par Bayer) et, éventuellement, du cuivre. Selon la firme, « l’itinéraire de protection optimale combine une application de Propulse en T1, suivie de la référence du marché associée à du cuivre en T2 ». Elle précise que « le gain net par hectare est de 5,7 tonnes/ha pour les variétés sensibles et de 2,9 t/ha pour les variétés tolérantes (en comparant ce programme avec celui construit avec la référence marché à 1 l/ha + cuivre, en T1 et en T2) ». Par ailleurs, avec le T1 et le T2 réalisé avec du Propulse obtient un moins bon score que celui où le T1 est réalisé avec du Propulse et le T2 avec du Spyrale + du cuivre. À noter que les essais de Bayer ne portent pas seulement sur le rendement mais prennent en compte les coûts des fongicides et des passages, avec un prix des betteraves à 16 ° fixé à 40 €/t. Concernant le cuivre, recommandé et utilisé ces dernières années, la firme affirme également que dans ses essais, « l’ajout de cuivre en T1 n’apporte aucun bénéfice supplémentaire lorsque Propulse/Yearling est utilisé dès le début du programme, avant l’apparition de la maladie sur les feuilles ».
À noter que l’ITB rappelle que la lutte contre la cercosporiose repose sur 3 piliers : le choix d’une variété tolérante à la maladie, l’utilisation des produits les plus performants (Propulse ou Spyrale) associés éventuellement au produit à base de cuivre Airone SC (sous réserve de l’obtention d’une dérogation 120 jours en 2025) et le positionnement de l’intervention au bon moment (Alerte Maladies, notes d’informations, SMS).