Les mauvaises nouvelles concernent la baisse du budget de la PAC et sa renationalisation, entraînant des baisses d’aides significatives pour les agriculteurs français, pouvant atteindre -24 % en général.

« L’Europe est la seule région au monde à baisser son soutien à l’agriculture, qui ne représente plus que 0,35% du PIB, tandis que la Chine et les États-Unis augmentent le leur à respectivement 2 % et 1,3 %. Manifestement, l’Europe ne comprend pas que l’alimentation est une arme au même titre que la défense. »

Du côté des bonnes nouvelles : Céline Imart cite la simplification des normes, notamment les bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE) qui deviendraient volontaires, et l’assouplissement du système assurantiel, permettant de passer les moyennes olympiques de 5 à 8 ans. Céline Imart s’est aussi réjouie de la fin (non officielle) du Pacte Vert : « concrètement, le pacte vert c’est fini ».

En tant que rapporteur du texte sur la réforme de l’OCM (Organisation commune des marchés), elle a rappelé que le but essentiel de ce texte est d’améliorer le revenu des agriculteurs en leur redonnant du poids dans la chaîne de valeur. Les amendements majeurs incluent l’intégration de la prise en compte des coûts de production et la notion de contractualisation, la protection des dénominations de la viande contre les substituts végétaux ou de laboratoire, la possibilité de tracer l’origine des produits dans les produits transformés et l’inscription de la préférence européenne dans les marchés publics.

Dernier motif de satisfaction : « un accord en trilogue a été trouvé pour débloquer les NGT, ce qui est crucial pour permettre aux outils de recherche européens de rattraper le retard face à nos concurrents, les États-Unis, la Chine, le Brésil, l’Inde qui investissent des centaines de millions d’euros par an dans ces nouvelles technologies ».