Une concertation a été lancée le 17 juillet par le ministère de l’Agriculture et le secrétariat d’Etat à l’Economie sur l’avenir de la filière betterave-sucre. Elle se déroulera jusqu’à la fin du mois de septembre. Elle fait suite à une réunion tenue le jour même avec la CGB, l’interprofession AIBS, l’institut technique ITB, les syndicats de salariés et Tereos, visant à établir un plan stratégique sur dix ans, qui devrait s’articuler autour de cinq axes :

  • compétitivité des exploitations, avec pour objectif la baisse des intrants et l’optimisation des pratiques)
  • recherche et innovation, avec la hausse des rendements agricoles et des performances
  • bioéconomie, avec le développement de nouveaux débouchés
  • commercialisation, avec pour objectif de valoriser l’image du sucre français et son lien avec le territoire
  • gestion des risques.

Le gouvernement a rappelé qu’il serait « particulièrement exigeant vis-à-vis des entreprises qui ont engagé des restructurations au cours de ces derniers mois ». « Les planteurs et les salariés des sites concernés devront faire l’objet d’un accompagnement de qualité », a-t-il souligné, sans plus de détails.

La CGB s’est félicité de cette initiative dans un communiqué du 19 juillet. Elle souhaite que cette concertation aboutisse « à des résultats concrets pour les exploitations betteravières et la filière dans son ensemble » et puisse redonner « des leviers nécessaires pour renforcer sa compétitivité et sa capacité à valoriser sa production dans le cadre de la bioéconomie ». Pour Franck Sander, président de la CGB, « il va s’agir de renforcer notre compétitivité dans le cadre de ce plan et d’aller chercher de la valeur pour la filière et les exploitations betteravières. La CGB travaillera avec l’interprofession pour faire des propositions et compte sur un véritable appui des autorités pour donner des perspectives solides à notre filière (…). La bioéconomie et le bioéthanol constituent également un levier fort de valorisation et de diversification pour le secteur qu’il faut absolument encourager ».

A.C.