Cette année les rendements de maïs sont en berne malgré une hausse des surfaces de 10 %. La production annuelle est évaluée à 13,6 millions de tonnes de maïs grain sur la base d’un rendement moyen de 89,4 quintaux par hectare et d’une surface de 1,57 million d’hectares, a dévoilé l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM), le 21 octobre. La sole de maïs semence a augmenté de 17 % à 80 400 hectares mais les résultats seront inférieurs aux prévisions, n’atteignant que 90 % des objectifs. Les surfaces de maïs doux quant à elles ont augmenté de 6 % avec une production attendue également inférieure à l’objectif, autour de 95 %.

La météo peu clémente a obligé des semis plus tardifs qu’à l’habitude, échelonnés de fin mars à fin mai. De grands écarts se sont dessinés entre les régions. De fortes précipitations à l’ouest ont entraîné des excès d’eau rendant les parcelles impraticables. Dans le Nord-Est, la sécheresse a affecté la production de maïs fourrage. Les plantations irriguées ont produit de meilleurs rendements, mais les conséquences sont importantes : un coût plus élevé et davantage de temps passé. L’irrigation ne concerne que 35 % du maïs grain mais 45 % de la production.

Avec un chiffre d’affaires estimé en retrait de 1,2 %, les résultats économiques des exploitations maïsicoles restent incertains, malgré une récente hausse des cours.