Si les betteraviers ont le plus souvent recours à des entreprises de travaux agricoles (ETA) pour la récolte, ces derniers font fréquemment appel à une main d’œuvre permanente ou saisonnière. Ils sont 1,1 travailleur en moyenne par exploitation (en plus de l’exploitant), et peuvent être jusqu’à cinq pour les exploitations les plus grandes. C’est ce que révèle la récente enquête “Être planteur de betteraves en 2020” menée par l’université du Havre en juin et juillet derniers.

78 % des exploitations qui ont recours à un travailleur (les plus nombreuses de l’échantillon) ont généralement besoin d’une main d’œuvre permanente. Elles sont 67 % à faire appel à une main d’œuvre salariée et 56 % à un temps plein. Enfin, 51 % utilisent une main d’oeuvre non familiale. Les travailleurs des exploitations sont le plus souvent de jeunes agriculteurs employés comme salariés agricoles en attente de leur installation, selon plusieurs planteurs interrogés en complément de l’enquête.

46 heures de travail hebdomadaire

Les agriculteurs interrogés consacraient en moyenne 46 heures de travail hebdomadaire à leur exploitation, durant la semaine précédent leurs réponses au questionnaire. 11 heures étaient dédiées au « travail de bureau », 18 heures aux « travaux de saison aux champs », 14 heures « aux travaux d’astreinte et d’élevage (pour les répondants exerçant cette activité, 1 heure pour l’ensemble des 117 réponses à cette question) et 13 heures aux « travaux de maintenance divers ».

Les planteurs n’ayant pas répondu à la première vague de l’enquête « Être planteur de betteraves en 2020 » en juin et juillet derniers peuvent dès aujourd’hui répondre au questionnaire en cliquant sur ce lien sécurisé

Retrouvez le troisième volet de notre série « Betteraviers, qui êtes-vous ? (3/5) : l’exploitation betteravière »