Si les répondants à l’enquête ont en moyenne 52 ans aujourd’hui, ils se sont installés à 27 ans en moyenne dans leur exploitation. Cependant, si l’on prend uniquement en compte les sondés installés depuis 2010, l’âge moyen est de 33 ans. C’est que révèle la récente enquête “Être planteur de betteraves en 2020” menée par l’université du Havre en juin et juillet derniers.. Ce chiffre est plus élevé pour les betteraviers que pour l’ensemble des agriculteurs (29 ans pour les hommes et 31 ans pour les femmes). Par ailleurs, les répondants sont 30 % seulement à résider sur le siège de leur exploitation. La séparation entre l’entreprise agricole et le groupe domestique se confirme.

Une surface agricole utile de 172 hectares

Lors de leur installation, plus de 40 % des betteraviers exploitaient une surface agricole utile (SAU) inférieure à 100 hectares. Aujourd’hui, ils sont moins de 20 %. La plupart des exploitations font désormais entre 100 et 199 hectares. La SAU moyenne des interrogés est de 172 hectares contre 168 hectares pour l’ensemble des exploitations agricoles françaises. Les betteraviers ont en moyenne 64 % de leur surface agricole utile en fermage. Les propriétaires de leur SAU ne sont que 2 %. 7 % la louent en totalité.

85 % d’entre eux ont au moins un parent agriculteur

Les parcelles en propriété ont principalement été acquises par héritage en ligne directe (50 %) et par l’achat à un particulier (47 %). Les betteraviers se sont aussi procurer leurs terres, dans une moindre mesure par l’héritage en ligne directe (9 %), l’achat par une société d’aménagement foncier et d’établissement rural ou Safer (8 %), le mariage (6 %), l’achat à un marchand de biens (5 %) et le rachat de parts dans un groupement foncier agricole ou GFA (2 %).

Cette importance de l’héritage dans la structure foncière des exploitants s’explique par le faible nombre de « nouveaux agriculteurs » chez les interrogés. 85 % d’entre eux ont au moins un parent agriculteur et 88 % au moins un grand-parent qui exerçait ce métier.

Les planteurs n’ayant pas répondu à la première vague de l’enquête « Être planteur de betteraves en 2020 » en juin et juillet derniers peuvent dès aujourd’hui répondre au questionnaire en cliquant sur ce lien sécurisé

Retrouvez le second volet de notre série « Betteraviers, qui êtes-vous ? (2/5) : le statut matrimonial »