Présent sur le marché des pulvérisateurs traînés depuis 2010, l’Expert – trois modèles de 2 600 à 6 000 litres de capacité de cuve – s’est taillé une belle réputation de machine solide, à l’image du pays de granit d’où il est issu. Pour son constructeur Arland, basé à Ploërmel (Morbihan), dont les appareils traînés représentent les deux tiers des ventes, l’Expert Plus équipé d’une cuve de 4 200 litres et d’une rampe de 36 m est la machine qui connaît le plus grand succès. Ce pulvérisateur « cœur de gamme » tire sa force de plusieurs points. En premier lieu, son essieu est, de série, suspendu hydrauliquement. « Grâce à son châssis étroit et à son parallélogramme de rampe, l’essieu peut être suiveur et on modifie au besoin la voie », précise Landry Jaglin, qui dirige l’entreprise. Les pompes monocorps (jusqu’à 400 litres / minute) ont des clapets en inox qui autorisent des usages intensifs. Pour réduire les volumes morts et faire un bon rinçage, les longueurs de tuyaux sont optimisées. Option très appréciée, la circulation de la bouillie peut être continue et pneumatique commandée par une seule vanne générale d’ouverture / fermeture. Du coup, là aussi, les volumes morts se réduisent. Autre option qui rencontre un certain succès, « notre système Vario Select assure le passage automatique d’une buse à l’autre ou la combinaison de plusieurs buses quelle que soit la vitesse de déplacement du pulvérisateur dans la parcelle. Les avantages sont le maintien d’une bonne qualité de pulvérisation mais aussi l’augmentation du débit de chantier », explique Landry Jaglin. Le Vario Select permet également de travailler à partir d’une carte de prescription téléchargée sur le terminal du tracteur et de moduler la dose de produit pulvérisé. En plus de ses pulvérisateurs traînés et portés, Arland propose des cuves frontales autonomes destinées à de la pulvérisation ou à de l’apport azoté localisé. Elles sont en mesure d’opérer avec un semoir, une planteuse de pommes de terre, une bineuse ou un strip-till. Cinq capacités figurent au catalogue du constructeur breton : 600, 800, 1 100, 1 500 et 1 900 litres. Les grands volumes sont plutôt recherchés pour l’apport azoté localisé. À chaque type d’utilisation correspond un modèle de pompe : électrique pour les petits débits (jusqu’à 32 litres / minute), mécanique avec un entraînement hydraulique pour un débit important d’azote. « La plupart du temps, confirme Landry Jaglin, ces cuves profitent d’une communication Isobus avec un débit de type DPAE (proportionnel à l’avancement électronique). Auquel cas, elles sont associables à un semoir et à son système de coupure rang par rang. » À cette fin, une licence Multicontrol qui ouvre sur la gestion simultanée de deux outils Isobus est indispensable et les terminaux maison T 800 et 1200 peuvent l’utiliser.