Certaines régions, comme la Marne ou l’Oise ont presque terminé leurs semis, « mais ça reste très étalé. Dans l’Oise, où 95 % des surfaces sont ensemencées, les premiers semis ont commencé début mars », constate Jean-Jacques Fatous, directeur adjoint de la CGB Somme. « Les fenêtres pour semer restent minces, puisque la pluie revient tous les 3-4 jours », observe-t-il. Le Pas-de-Calais et la Seine-Maritime sont fortement impactées, avec respectivement 20 % et 40 % de surfaces ensemencées au 19 avril. Le retard pris sur les semis vient perturber le désherbage. La gestion du désherbage se décale, avec l’apparition de premières adventices, alors que les semis ne sont pas forcément terminés. Les betteraves semées plus tard seront également plus sensibles aux attaques de pucerons. « Le fait de semer tardivement implique plus de surveillance des betteraves, le Movento est par exemple plus efficace quand la betterave est développée », explique le directeur adjoint de la CGB Somme.