« Quand vous allez aux champignons, à l’automne ou au printemps, c’est le bon moment d’appliquer Nutrigeo pour réveiller l’activité des champignons du sol bénéfiques et décomposeurs de la matière organique », lançait Olivier Rodel, chef de produit Gaïago, le 20 septembre, lors de la présentation à la presse des résultats de l’étude comparative d’envergure nationale nommée “La terre par dessus tout”. Homologué par l’Anses et formulé avec plus de 40 composés, Nutrigeo active les micro-organismes, les nourrit dans un but de revitalisation du sol. Débutée en 2020, l’enquête a rassemblé plus de 80 acteurs de la distribution française, 1 681 agriculteurs autour de 2 000 parcelles (20 000 ha), intégrant des zones témoins dont 60 % sont en grandes cultures. « Avec cette opération, nous avons souhaité montrer aux agriculteurs et techniciens la pertinence d’une solution de biostimulation simple à mettre en œuvre, résultats visibles à l’appui en les impliquant dans les tests », a souligné Samuel Marquet, co-fondateur de Gaïago.

Effets visibles et quantifiables sur la santé des sols

57 % des besoins exprimés par les participants concernaient les problèmes d’hydromorphie, de compaction, de battance et de travail du sol. 33 % ciblaient l’amélioration de la matière organique.

Selon l’étude, les cultures qui répondent le plus favorablement à l’application de Nutrigeo sont les plus concernées par la qualité des sols, telles que la pomme de terre et la betterave sucrière. D’ailleurs, les 93 parcelles localisées dans les régions majeures de production (Hauts-de-France, Normandie, Champagne-Ardenne, Bassin Parisien) et plantées en betteraves révèlent les meilleurs résultats technico-économiques. Gaïago annonce un gain moyen de 2,9 t/ha de betteraves sur un réseau de six essais conduits en distribution agricole (2,5 t/ha en pommes de terre).

Selon Gaïago, une amélioration d’au moins un des indicateurs du sol est aussi relevée dans 85 % des parcelles en betterave sucrière (88 % toutes cultures confondues). Ce bénéfice se traduit par une amélioration de la structure pour 70 % d’entre elles, avec notamment une réduction de 36 % des gros agrégats (méthode du drop test). Le ressuyage ressort meilleur et la terre moins collante. 64 % des parcelles enregistrent une amélioration de l’évolution de la matière organique en moins de 2 ans. Sur blé, l’effet se voit sur l’enracinement de la culture et sur la dégradation des pailles. En maïs, outre une meilleure implantation et mycorhization, la terre ressort plus fraîche au pied.

Pour Gaïago, l’emploi de biostimulant constitue l’un des leviers de l’agriculture régénératrice des sols, en complément des autres pratiques culturales. Les deux tiers des agriculteurs sondés déclarent poursuivre l’application de Nutrigeo. Le coût est de 85€/ha à une dose de 25 l/ha sur céréales. La dose recommandée en culture industrielle est de 40l/ha.