« C’est la première fois qu’un outil de pilotage des cultures connecté entre dans un abonnement de base de l’offre de service des Chambres d’agriculture », soulignait ce 28 février Sébastien Windsor, président des Chambres d’agriculture, lors de la signature sur le salon de l’agriculture d’un accord de partenariat entre les Chambres d’Agriculture et Arvalis pour intégrer OptiProtect, l’OAD de pilotage de la protection fongicide des céréales d’hiver, dans le logiciel parcellaire MesParcelles. « Notre préoccupation, c’est la massification, a précisé Anne Claire Vial, présidente d’Arvalis. En l’intégrant de facto dans MesParcelles, nous espérons que le maximum d’agriculteurs accédera à cet outil. Nous savons que les OAD doivent être accompagnés, c’est la mission du réseau des Chambres d’agriculture. Lâcher un outil dans la nature le voue à l’échec. »

Un OAD pour affiner à la parcelle le conseil du technicien

OptiProtect permet d’optimiser les traitements fongicides sur blé relatifs aux enjeux de réduction des usages de produits phytosanitaires, potentiellement de 50% selon le déclenchement du T1 et du T2, en lien avec la météo, la date de semis, la tolérance variétale aux maladies… « L’OAD affine à la parcelle le conseil du technicien », complète Sébastien Windsor. Jusqu’à présent, OptiProtect était proposé aux agriculteurs de façon dissociée et payante, ce qui compliquait son adoption, d’autant que les techniciens des Chambres d’agriculture l’envisageaient plutôt comme une alternative à leur conseil et non un complément. « Nous avons voulu faire sauter les verrous un par un en formant les conseillers à l’outil et en le proposant directement dans MesParcelles, sans répercuter le prix dans l’abonnement, a souligné Sébastien Windsor. La hausse de prix du logiciel en 2023 concerne d’autres modules et reste inférieure à l’inflation. »

Le suivi de l’adoption d’OptiProtect se fera chambre par chambre. « Dans le cadre de notre mission de service public, nous n’avons pas d’exclusivité, a conclu Sébastien Windsor. Bien au contraire, l’enjeu est de s’y mettre tous. »

MesParcelles est le numéro 1 du marché français de la gestion parcellaire captant 50% de parts de marché en blé.