Le robot d’irrigation Oscar se déplace seul grâce à ses 4 moteurs électriques. Ces derniers sont alimentés par les batteries qui utilisent la pression de l’eau et en complément, l’énergie solaire. Le robot enrouleur est branché aux vannes VBZ et suit une direction avec une trajectoire RTK, avec un fonctionnement aller-retour. Un algorithme intégré construit son itinéraire de déplacement. La longueur de tuyau de 600 m (diamètre 90 à 100 mm) alliée à une rampe de 40 à 44 m lui permet d’irriguer 12 à 25 ha par jour. Oscar peut travailler 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il distribue la dose d’eau dont la plante a besoin, de 3 à 10 mm par jour en arpentant seul les parcelles.
Le concepteur met en avant une répartition de l’eau plus homogène, grâce à la possibilité de variation de la hauteur de rampe et un nombre d’asperseurs trois fois plus important qu’avec une rampe. Si un enrouleur peut apporter 30 mm en une semaine, le robot Oscar réalisera deux irrigations de 15 mm. Ce qui permet une meilleure adaptation aux pluies d’orage et limite le lessivage. L’irrigation se fait sur l’aller et le retour, avec 5 mm à l’aller et 10 au retour sur sol déjà humidifié.
Les créateurs visent une économie d’eau de 30 % grâce à la modulation d’irrigation intraparcellaire. Des premiers essais grandeur nature valident déjà une amélioration de l’efficience de l’eau de 5 à 17 %. Ils annoncent une baisse des coûts d’électricité de 20 % (en basse pression) par rapport à un enrouleur. Ils évaluent à 7 heures le temps économisé par hectare en juillet-août. Soit 10 % de plus en rendement avec les mêmes charges, ou 10 % de charge en moins avec le même rendement.
Arvalis teste l’utilisation de ce robot et le tassement de celui-ci sur le sol.
L’appareil, commercialisé depuis cette année, est destiné aux producteurs de pommes de terre, oignons, carottes, épinards et autres. Avec un marché France, Belgique et Allemagne.