Priorité à l’environnement. Cristal Union s’engage dans un important programme de réduction de ses consommations énergétiques et d’eau. Entre 2010 et 2020, Cristal Union a déjà diminué ses émissions de gaz à effet de serre par tonne de betterave de 15,7 %, son énergie consommée par tonne de betterave de 8,2 %, et sa consommation d’eau de 57 %. Avec tous ses sites certifiés ISO 50001 depuis 2015, le groupe veut encore poursuivre ses efforts. Il entend « réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 35 % d’ici 2030 et économiser ainsi 265 000 tonnes de CO2 », annonce-t-il dans un communiqué du 4 mai.

Pour atteindre son objectif, Cristal Union investit massivement, au total 34 millions d’euros, dans la transformation de son outil industriel. « Trois projets d’envergure visant à diminuer la part d’énergies fossiles et à augmenter la part d’énergies renouvelables sur les sites, ont même été salués et récompensés dans le cadre du plan France Relance, se félicite le groupe dans son communiqué.

Dans le détail, Cristal Union a ainsi investi 4 millions d’euros sur son site de déshydratation de Bazancourt, pour alimenter ses fours à partir de biomasse et créer, d’ici avril 2022, « une plateforme de stockage assurant une quantité suffisante de combustible de bois ». Cette initiative permettant une économie de rejet de CO2 de 65 000 t/an a été récompensée et soutenue à hauteur de 1,5 million d’euros, par l’État, dans le cadre du plan France Relance, révèle groupe.

Une nouvelle unité de séchage de pulpes économe

Dans sa sucrerie de Sainte Émilie, un investissement de 25 millions d’euros, dont 6,9 millions d’aide de l’État, est dédié à une nouvelle unité de séchage indirecte de pulpes de betteraves qui sera opérationnelle en septembre 2023. « Celle-ci permettra de valoriser la chaleur fatale et entraînera l’arrêt de l’usage du charbon. Une diminution des émissions de CO2 de l’activité de séchage de 90% (soit 40 000 t/an) est attendue. L’arrêt du charbon permettra aussi de réduire les émissions de poussières ou encore de soufre », promet Cristal Union.

Dans sa filiale de déshydration de luzerne, Sidesup, Cristal Union a investi 5 millions d’euros, dont 1,5 million d’aide de l’État, pour la création d’une troisième ligne de séchage fonctionnant avec un générateur de gaz chaud, alimenté à partir de biomasse. Ces travaux, qui permettront d’accompagner le fort développement des luzernes bio dans le sud de Paris par Cristal Union, leader dans le domaine, seront terminés en avril 2022.