« Environ 80 % des parcelles couvrent le sol, explique Ghislain Malatesta, le directeur de l’expérimentation et de l’expertise régionale de l’ITB. Les 20 % restants sont des betteraves implantées dans des sols blancs ou ayant levé en deux fois ».
« Les betteraves sont globalement assez propres », se réjouit Jean-Jacques Fatous de la CGB. « Malgré ces conditions sèches, le désherbage est maîtrisé, sauf dans les parcelles à levée lente et difficile. Les désherbages T4 se sont avérés nécessaires et efficaces et là où les betteraves ont été binées, cela s’est fait dans de bonnes conditions ». Par ailleurs, les premières montées à graines issues de pollution sont visibles, complète Ghislain Malatesta.
Au niveau du risque jaunisse, les températures ont été particulièrement favorables au développement des pucerons (voir ci-contre la carte « Alerte pucerons » de l’ITB, au 12 juin). La pression est globalement forte, mais très hétérogène entre les régions et au sein d’une même région. « La surveillance individuelle des parcelles a montré tout son intérêt », rappelle Jean-Jacques Fatous. On note aussi une forte présence de pucerons noirs, précise-t-il. Par ailleurs, des Lixus sont observés dans le Gâtinais.
Côté météo, les betteraves font face à un déficit marqué de précipitations. Dans certains secteurs, leur croissance en est ralentie. Le sud de Paris a déjà démarré l’irrigation. Les betteraves ont soif, en dépit des précipitations de début juin.