Claas : Evion, la petite dernière

L’Evion, nouvelle moissonneuse-batteuse de Claas, figurait parmi les invités vedettes au milieu des tracteurs et autres machines du constructeur allemand. Conçue à Harsewinkel, usine et siège historiques de la marque allemande en Westphalie, mais fabriquée en Chine, la série des Evion se compose de trois modèles (410, 430 et 450) animés par un six-cylindres Cummins développant, respectivement, 204, 231 et 258 chevaux. Elle remplace l’Avero et, de ce fait, s’adresse aux structures agricoles moissonnant entre 150 et 200 hectares de céréales. L’Evion utilise un système de battage transversal, un batteur de 600 mm de diamètre et un tire-paille qui transfère la récolte vers cinq secoueurs. La largeur de la barre de coupe peut atteindre jusqu’à 6,80 m et la capacité de la trémie 8 000 litres sur l’Evion 450.

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Avec l’Evion, Claas veut satisfaire son segment principal de clientèle qui reste celui des exploitations agricoles familiales. ©D.-J.L.

Horsch : L’Avatar en 8, 9 et 10 m

Le constructeur bavarois franchit un nouveau pas avec l’Avatar SD en le proposant dans les largeurs de travail de 8, 9 et 10 mètres. Ce semoir pour le semis direct offre un inter-rang de 25 cm. Il peut opter pour une trémie avec une double cuve de 6 300 litres ou avec une triple cuve de 6 400 litres. Une quatrième cuve de 400 litres peut également être ajoutée sous la forme d’un Mini Drill. Depuis le printemps, il est aussi possible d’équiper l’Avatar d’étoiles chasse-résidus en position traînée, ce qui présente l’avantage de remuer peu de terre. Dès 2024, le semoir bénéficiera du système de répartition sélectif de Horsch. Il rend possible l’alimentation des éléments semeurs avec deux cultures différentes. Ainsi, des petites graines peuvent être semées superficiellement et des grosses graines plus en profondeur.

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Avec l’Avatar, il est possible de semer des céréales à 25 cm d’écartement et du soja à 50 cm. ©D.-J.L.

Artec / Kuhn : Le F 40 Evo aux couleurs de Kuhn

Kuhn a, comme prévu, présenté pour la première fois dans ses couleurs un automoteur de pulvérisation F 40 Evo, fabriqué par Artec. Les premiers exemplaires de ce pulvérisateur aux couleurs du constructeur alsacien devraient arriver sur le marché au cours de l’année 2024. Depuis l’acquisition de la société Artec Pulvérisation par le groupe Kuhn en novembre 2018, les deux entreprises ont entrepris de développer une offre d’automoteurs concrétisée par le lancement du F 40 Evo en 2021 et par le déploiement sur le marché international de cette machine aux couleurs de Kuhn. À partir de cet automne, changement notable, ces automoteurs de pulvérisation aujourd’hui commercialisés sous la marque Artec by Kuhn répondront uniquement à la stratégie de marque du groupe Kuhn sur l’ensemble des marchés, internationaux et français.

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Le changement de marque pour le F 40 Evo ne modifie pas l’organisation technique d’Artec, ni le réseau de distribution. ©D.-J.L.

Lemken : La Thulit, légère et hydraulique

Avec la herse étrille Thulit, présentée dans la couleur bleue du constructeur – on avait pu la découvrir en noir et quelque peu décorée lors du dernier Sima – Lemken complète ses équipements de désherbage mécanique. La Thulit se caractérise par la présence de huit rangées de dents écartées de 31,25 mm dont la pression au sol – jusqu’à 5 kg – est assurée par un réglage hydraulique. La herse peut travailler, le cas échéant, sur des cultures sur butte et pratiquer la coupure de section. Le fait qu’elle soit sans ressort évite que des végétaux se coincent sous le châssis. Au transport, ses dents se replient pour garantir des déplacements en sécurité. La Thulit devrait être disponible au printemps 2024 dans les largeurs de travail de 6 et 9 mètres mais, prévient le constructeur, dans des quantités limitées.

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Lemken a réduit le nombre de pièces mobiles sur la Thulit, pour une question de poids et de capacité de traction. ©D.-J.L.

New Holland : Les CR font peau neuve

New Holland revoit les lignes extérieures et la cabine de ses moissonneuses-batteuses CR. Le nouveau design reprend le style des Big Baller du constructeur. Dans la cabine, les CR Twin Rotor ont droit à des sièges plus confortables, en partie recouverts de cuir. Une CR – la 7.90 – est proposée avec des chenilles suspendues Flex ou Terraglide en trois largeurs (24, 28.5 ou 34 pouces) permettant, selon New Holland, de réduire de 57 % la pression au sol par rapport à un pneu de même largeur. La technologie Dynamic Flow Control de modification de la position des rotors, opérationnelle sur les CR 8.90, 9.90 et 10.90, est désormais disponible sur les CR 7.80, 7.90 et 8.80. Par ailleurs, la gestion Intelli Sense d’optimisation des paramètres de battage, de séparation et de nettoyage de la machine, peut traiter deux nouvelles récoltes (avoine et sorgho).

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Les CR de 2024 auront droit à la technologie Nutri Sense d’analyse en permanence du flux de la récolte. ©D.-J.L.

Kverneland : Quel avenir pour les Phenix ?

Les matériels autrefois commercialisés sous la marque Phénix sont maintenant disponibles dans le catalogue de Kverneland. En effet, le constructeur a racheté l’entreprise BC Techniques, propriétaire de la marque Phénix début 2023. Il s’agit principalement de matériel de désherbage mécanique : la bineuse Onyx, l’interface de guidage Lynx et la houe rotative Helios. En outre, Kverneland prévoit de présenter sans tarder des systèmes combinés de désherbage mécanique et de fertilisation. L’Onyx serait associée avec la cuve frontale I Xtra Life pour une pulvérisation en bandes ou l’application d’un engrais liquide. Un désherbage mécanique pourrait être opéré en même temps que l’incorporation d’un engrais solide ou que le semis d’une culture associée avec les trémies A-Drill et F-Drill. Tout cela en un seul passage. Ces développements sont en cours et devraient voir le jour à partir de 2024.

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La houe rotative Helios sera proposée dans les largeurs de travail allant de 3 m pour les modèles fixes à 6,40 m pour les repliables. ©D.-J. L.

Carré : La Kipline contre les adventices

L’occasion a été donnée à Carré de présenter pour la première fois sa bineuse Klinea pouvue de la nouvelle caméra Kipline. Celle-ci remplace la traditionnelle Claas qui assurait jusqu’alors le guidage de la machine. La Kipline, fabriquée par Cormiers, permet d’opérer dans des densités importantes d’adventices et dans des écartements faibles entre les rangs, d’où sa capacité à être efficace dans les céréales. Elles est dotée d’une optique de haute définition qui analyse le spectre colorimétrique du rouge au bleu et les nuances. Le conducteur du tracteur est informé du déroulement du binage via un écran qui affiche la zone sous analyse par la caméra. En outre, des diodes électroluminescentes (Led) aident, si nécessaire, la caméra à travailler lorsque la luminosité est faible.

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Carré dote désormais la bineuse Klinea d’une caméra Kipline à même de traiter les situations complexes de binage. ©D.-J.L.

Weaving : Le Lynx pour les TCS

Les inconditionnels des TCS, et ceux qui se demandent s’il ne s’agit pas de la solution à retenir pour leurs terres, ont pu découvrir le Lynx de Weaving présenté pour la première fois à un large public en France. Ce semoir de 6 mètres de largeur de travail, fabriqué en Angleterre, se caractérise par des dents fines (12 mm de largeur) montées sur quatre rangées, dont la structure, sur une hauteur de 12 cm, est en carbure. Le châssis est formé de poutres carrées de 50 mm de section avec la particularité d’être en deux parties indépendantes l’une de l’autre, configuration qui favorise le suivi de terrain. Le semoir est équipé d’une trémie de 2 000 litres et peut accueillir une trémie pour les petites graines (en option) et une herse de recouvrement. Son poids est de 2,5 tonnes et, selon Weaving, 150 chevaux suffisent pour assurer sa traction.

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Le Lynx de Weaving compte quatre rangées de dents. Deux rangées sont placées devant les roues, et deux derrière. ©D.-J.L.